Mes spectacles



Patrick Caudal en prestation contée celtiqueMes spectacles clés en main sont destinés à des publics à partir de 5 ans, sauf indication contraire.

Chacune de ces racontées peut être suivie d’une démonstration d’instruments celtiques médiévaux (cornemuse, bodhrán, dulcimer, cruit - la lyre des anciens bardes - et le crwth, instrument à cordes frottées utilisé par les bardes gallois médiévaux, et qui fut dérivé du cruit).

Mes spectacles peuvent se ranger en cinq grandes catégories : les spectacles "panceltiques" généraux, et des spectacles régionaux relevant de chacune des quatre grandes traditions celtiques : Irlande, Bretagne, Ecosse et pays de Galles.


SPECTACLES CELTIQUES GENERAUX

LES PLUS BELLES HISTOIRES DE LA CELTIE

(Florigèle de récits celtiques tout public)

Par-delà les brumes du temps, la tradition celtique a pris racine dans les terres de l’arc atlantique, de la Bretagne à l’Irlande. Riche de mille récits merveilleux ou effrayants, contes épiques ou mythologiques, histoires tendres ou comiques, légendes modernes ou anciennes, elle possède tous les charmes d’une grande culture orale. Ce spectacle vous invite à un voyage au travers quatre grandes terres celtes que sont la Bretagne, l’Ecosse et le pays de Galles ; ils vous donnera à découvrir le meilleur de leur tradition narrative – et même plus : un bout savoureux de leurs âmes.


Il n'y a ni si ni peut-être : un trépied a toujours trois pieds.
(Formule traditionnelle bretonne)


P'TITS CELTES
Jolis récits pour petites oreilles. Spectacle jeune public à partir de 5 ans (émerveillement assuré aussi pour les grands !). Accompagnement au bodhrán et à la cornemuse.

Oh hé, moussaillons ! mon bateau aux histoires va lever l'ancre ! Saute donc sur le pont ! Nous allons d'abord rendre visite à trois petits boucs gallois, et puis à un marin breton qui voulait rendre la mer salée. Puis nous irons sur l'île Verte, l'Irlande, rejoindre Finn et ses amis, autour de la soupe qu'un bélier ne leur laissait pas manger... Pour faire passer le goût de cette soupe, nous boirons ensuite de la bière de lutins, et nous nous dégourdirons enfin les jambes en Ecosse, par un ceilidh, une grande fête à boire et à danser, avec Sandy, le garçon vacher d'un Laird. Un garçon vacher qui avait quatorze vents et de grands nuages blancs dans sa grosse caboche...


AR GAZEG GWEN HAG AR MARC'H GLAS ("La Jument Blanche et le Cheval Bleu") – CONTES CELTIQUES DE LA FIN DE L'HIVER
(Tout public)

En Bretagne, lorsque la mer fait colère, on la nomme ar gazeg gwen, la blanche jument ; ses ruades fatales font trembler les marins égarés dans la tempête… Mais quand la mer s’apaise, elle devient cheval bleu, marc’h glas ; alors la bordée sourit, et le port n’est plus loin !

La fin de l’hiver, et le début du printemps, en Irlande aussi comme en Bretagne, passent par le dos d’un cheval enchanté, mené par un cavalier mystérieux. Sa lance de lumière transperce la nuit de l’hiver ; il terrasse les démons de la glace et du vent, et avec eux leur maîtresse, la terrible Cailleach, la Vieille, Celle qui Fut aux Origines de ce Monde… Si vous montez avec moi cet animal de légendes, vous entendrez à coup sûr de fameux récits d’Armorique et d’Irlande, des contes à rire et à frémir sur la mer comme sur la terre. Ils vous porteront de l’hiver au printemps, des mois noirs aux mois blancs.

"Et que la bière de bruyère des leprechauns, les lutins irlandais, coule à flots, car…

Emañ ar Marc'h Glas o sevel e lost
Voilà le Cheval Bleu qui lève la queue !
"


COEURS D'AJONCS
Récit d'amour et de désamour en Celtie. A partir de 7 ans.

De la Bretagne à l'Irlande, le conteur célèbre avec autant de verse les amours tannés comme le vieux cuir, comme ceux du jour... Ces récits racontent des révoltes d'épouses, comme des tours pendables d'époux ; des déchirements, et des raccommodments ; des épousailles ardues, avec leurs cortège d'épreuves chevaleresques, en des temps lointains et arthuriens. Il faudra aussi compter (ou conter?) avec une vache sur le toit, bien sûr, car il en faut toujours une en pareil cas.

"Les semaines passaient et le cœur et la mine du roi restaient également tristes. Tant et si bien qu’à la fin, Sir Gauvain lui demanda : « Mon Seigneur, je suis surpris de vous voir si triste et depuis si longtemps. Quelle est la cause de votre chagrin ? »
 Alors Arthur a raconté : le cerf, le chevalier noir, et la promesse de dire ce que les femmes souhaitent le plus au monde dans un an, sous peine de mort."       
(Le mariage de Gauvain et de Dame Ragnell)


LE FRISSON CELTIQUE
Récits à faire peur pour Halloween, Samain et Kala Goañv. A partir de 7 ans. Accompagnement à la grande cornemuse et au bodhrán.

L’imaginaire des Celtes est peuplée de créatures fantastiques qui hantent les landes comme les villages – la nature comme le monde des hommes. Quel paysan breton n’a pas redouté d’entendre le sinistre Wig-a-Wag de la charrette de l’Ankou, la Mort Personnifiée, qui parcourt les chemins creux pour venir quérir les futurs Trépassés – comme les marins redoutent d’apercevoir la sinistre voilure de la Bag Noz, la Barque de Nuit, où l’Ankou marin vient amonceler les noyés après chaque naufrage. L’Irlande et l’Ecosse ne sont pas en reste ; le cri terrifiant des Banshees, messagères de la mort et des calamités, le galop funeste des Kelpies, les chevaux démons, sont autant de dangers qui guettent le voyageur égaré sur la lande, à la nuit tombée. Revenants, Dames Blanches et fantômes d’Ecosse et d’ailleurs complètent ce sabbat de l’extrême Occident. Mais malgré toute cette noirceur, le légendaire humour des Celtes n’est jamais bien loin : et plus d’une affligeante histoire de revenant ou de trépas sort soudain du chemin de la peur, pour s’échapper dans celui du rire !
Il était une fois, une nuit de Samhain, une nuit de Kala Goañv, aux "Calendes de la Morte Saison"… écoutez et vous tremblerez !

"Mon histoire débute il y a bien bien longtemps de cela, dans un comté perdu de l’Irlande ; un comté de gens nantis, mais tous plus avaricieux les uns que les autres. Tous et toutes, il auraient préféré succomber que d’aider leur prochain. Où est-il et comme s’appelle-t-il, je ne le sais pas, et nul le ne sait plus. Mais si j’ai oublié mes « qui » et mes « où », je me souviens bien de mes « quand » : c’était au temps de la Grande Famine, il y a presque deux siècles de cela...
(La légende du Fear Gortach, le "Père-Famine")


IRLANDE


L'EXIL DES FILS D'UISLIU
Récit, chant,
bodhràn : Patrick Caudal ; chant, violoncelle : Birgit Yew. A partir de 8 ans.

L'Exil des Fils d'Uisliu, aussi connu sous le nom d'histoire de Deirdre, est l’une des pièces maîtresses du Cycle d’Ulster, le plus grand et le plus ancien des cycles épiques celtiques. Il est aux Gaëls ce que la Guerre de Troie est aux anciens Grecs. Amours interdites, exil, combats, trahisons, meurtres et guerres vont ébranler puis embraser le royaume d'Ulster. Laissez vous emporter par la magie ancienne de l'Irlande, au son du bodhràn et d'un violoncelle qui se fait celte .

"Amargin prince et poète! Que ta parole soit mienne! Qu’elle vienne entre mes lèvres ! Et que chante dans mes vers la voix de basse des rois Et des champions de l’Ulster !"

(Invocation au mythique barde irlandais Amergin ; L'Exil des Fils d'Uisliu)
Ce récit patrimonial est l'un des plus célèbres de la tradition orale irlandaise ; il est l'archétype de l'histoire de Tristan et Iseult. Interprété entre chant, scansion et narration à trois voix - voix de femme, voix d'homme, et violoncelle - il vous transportera par-delà les brumes du temps, dans l'Irlande préchrétienne.


L'Exil des Fils d'Uisliu
...


«LES AVENTURES INCROYABLES DE FINN MAC CUMAL ET DES FIANNA »
Tout public. Accompagnement à la grande cornemuse, au cruit (lyre bardique médiévale) et au bodhrán (percussion irlandaise)
"Ils hissèrent leurs voiles claquantes et fasseyantes jusqu'au sommet des grands mâts, et le vent se leva. Alors... Leurs oreilles s'emplirent de la plainte des phoques et du grognement des monstres marins ; elles s'emplirent de l'appel des anguilles, et du cri des mouettes. Et ils ne jetèrent pas l'ancre, et ils ne firent pas relâche, avant d'avoir atteint un port sur la côte est de l'Irlande."

L’Irlande est une terre de héros aux aventures aussi épiques que merveilleuses, tout à la fois pleines de drôlerie et de poésie. Les exploits de Finn et de ses Fianna sont le sel de tant de joyeuses assemblées, que les Irlandais jurent même que la Terre cessera de tourner si un soir, quelque part, un conteur ne les dit pas sous quelque toit ! Vous ne voudriez tout même que cette soirée soit la dernière à s’écouler du Grand Sablier ? Alors écoutez et vous entendrez  !

Le répertoire des histoires de Finn et des Fianna, le cycle ossianique, est à la fois populaire et noble,  poétique et hilarant, grave et joyeux. Il est chacune des mille âmes de l'Irlande cousues en manteau fantastique et chatoyant ; il est l'arbre aux histoires par excellence dans l'Ile Verte - un arbre qui plonge ses racines dans la plus ancienne eau de la tradition celtique.

"… Bhí sin ann agus is fada ó bhí..."
"Il était une fois, et c'était il y a bien longtemps..."

Ainsi chantait le barde Oisín
Ainsi chantait le fils de Finn.

"HISTOIRES D’IRLANDE POUR UN JOUR… ET POUR TOUJOURS !"
Récits tout public.

L’Irlande est le carrefour de toutes les merveilles du conte, le rivage de toutes les mers du de l'imagination. Elle est la patrie des leprechauns, ces facétieux lutins brasseurs de bière de bruyère, ou de l’inénarrable Owen O’Mulready le seul homme qui n’avait jamais rêvé de sa vie. Les rêves de simples bergers y deviennent voyages en des contrées merveilleuses ; sous les traits d'un mendiant, en plein jour, se cachent parfois un enchanteur... ou un être divin. Et les nuits de l'Irlande, elles, peuvent être peuplée des cris des banshees, ces créatures annonciatrices de calamités, ou du grincement des roues du death-coach. Och! Mieux vaut alors pouvoir quérir la protection d'un Saint, ou celle d'un Fianna : mais tranquilisez-vous, le conteur y pourvoira.
Pour ce jour ou cette nuit, prêtez-moi vos oreilles, et en vos cœurs brilleront tous les feux qui éclairent la nuit de la Saint Patrick, là-bas, en l’Ile Verte, dans les pubs et ailleurs… Venez donc vous joindre au cercle des paires d’oreilles, une place vous attend au coin de l’âtre aux histoires….

"Puisse le chemin monter à ta rencontre, Puisse le vent souffler dans ton dos, Puisse le soleil briller chaud sur ton visage, Puisse la pluie tomber douce sur tes champs, Et d’ici à notre prochaine rencontre, Puisse le Seigneur te protéger au creux de sa main !"
(La bénédiction du conteur irlandais)


"LE MANTEAU ET LA HARPE - VISIONS ET ENCHANTEMENTS DES BARDES DE L’ILE VERTE"
(Récits tout public)

Sur le chemin de cette racontée, vous rencontrerez Oisín, le propre fils du grand héros Finn, Donn Binn, un barde du Leinster qui refusait de quitter les jupons de sa mère et fut emmené de force à la guerre, un troisième barde qui ne trouvait plus le début de ses histoires, et un dernier, aussi désopilant qu’affamé, l’inénarrable Anier MacConGliney, le seul barde auquel nul ne pouvait rien refuser. Un barde qui vainquit de haute lutte le démon de la gloutonnerie dans le ventre d’un roi, pas moins !
Mais une fois la route de mon récit quittée, il ne faudra pas oublier d’ôter le manteau d’invisibilité du dieu irlandais Angus, manteau que nous partagerons, ce soir, pour suivre les aventures de ces poètes de l’Ile Verte. Les récits que voici ont traversé les siècles, mais leurs saveurs et leurs couleurs sont plus vives que jamais : ils sont nés de Facétie et Merveille ; ils sont parents de Mystère et de Magie. Les bardes de l’Irlande ancienne avaient plus d’une corde à leur harpe…. Qu’elles sonnent à l’unisson ce soir dans ma bouche, de la note du rire à celle des larmes, de la note de la peur à celle de la joie ! Il était une fois… Laissez-vous en-chanter...

"J’ai vu un grand lac de lait frais
Dans une plaine d’épinards,
Et sur une île dans le lac,
Un petit palais tout pimpant,
Un lieu délicieux pour le ventre !
Le toit de chaume du palais
Était de beurre blond épais.
Les pignons étaient des gâteaux
Ils sortaient tout juste du four.
La porte d’entrée du manoir
Était en crème pâtissière.
Des remparts de fromage frais
Entouraient toute la demeure.
C’était une riche maison !
La bonne chère y abondait !
Sur les remparts de fiers guerriers
Formaient un mur de boucliers.
Mais jamais ces héros ne tuèrent !
Leurs écus étaient de gruyère,
Leurs lances de crème fouettée.
C’étaient des guerriers à croquer !"
(La vision d'Anier MacCongliney)


BRETAGNE

"CONTES DE VENT ET DE MER"
(Récits tout public)

Au gris pays d’Audierne dans les murs de galets,
Les quatre vents chantaient leurs quatre vérités
Vérité douce à terre, vérité dure en mer
Vérité d’aujourd’hui, ou mensonge d’hier.
Il n’y a ni si ni peut-être
Un trépied a toujours trois pieds
Ecoutez et vous entendrez !
(Contes de la Mer et du Vent)

Ces récits donnent à sentir le vent, de Noroît ou de Suroît, à Sein comme à Groix…  Ils donnent à voguer sur toutes les mers de l’Armorique, sous la tempête comme en calme plat… Ils chantent le courage sans borne des Gens de Mer comme de Ceux du Rivage, quand le vent souffle en tempête et met en péril âmes et corps.
Ecoutez les rêves d’un Yann qui parlait aux murs de galets, ou ceux d’un Fañch qui passait les gens de Goëlo en Tregor et de Tregor en Goëlo sur son bac… Regardez la vieille March’arit faire avaler sa chique au Tout Puissant, une nuit agitée de la Nativité. Et craignez d’entendre la voix du maudit crieur de nuit, le Hoper Noz ; elle pourrait bien se glisser au creux de tout ce mauvais vent.

LA NEF DE NUIT : RECITS HORRIFIQUES DE NAUFRAGES, NAUFRAGEURS ET NAUFRAGÉS

Qui voit Ouessant voit son sang
Et qui voit Sein voit sa fin…
Dans les îles du Ponant,
Le cimetière des femmes
Est au bourg près de l’église.
Qui voit Ouessant voit son sang
Et qui voit Sein voit sa fin…
Dans les îles du Ponant,
Le cimetière des hommes
Est tout au fond de la mer.

 (Dicton d'Ouessant et de Sein)

La tradition bretonne regorge de récits aussi effarants qu'effroyables, mêlant fantastique, surnaturel et terreur. Voyez comme il tremble, le pauvre passeur du Trieux, ou le marin perdu dans brume, lorsque les Morts font de lui un Nautonnier de l'Au-Delà, et s'invitent dans son voyage.
Il est de pires sorts que le leur, cependant : ce que le marin armoricain redoute plus que tout, c'est d'apercevoir au loin, la voilure déchirée de la Bag Noz, la Nef de Nuit, l'embarcation de l'Ankou. Car si s'il tend l'oreille, et que les hurlements des chiens de l'Ankou, les Chiens des Equinoxes, flottent jusqu'à lui au travers des bourrasques, alors sa fin est proche...
Quant à vous, matelots d'un soir, soyez rassurés même si votre vareuse à peur n'est pas très étanche. Dans ces contes-là, la bordée ne fait pas que trembler ; sur terre comme sur mer, l'Ankou sait nous tirer des rires...aussi noirs que son humeur !


L'ANKOU EN RIT ENCORE
A partir de 7 ans.

Le "Gars-Trépas", Ar Paotr an Ankou, n’est-il qu’un impitoyable sire faisant moisson de morts, sur terre comme sur mer ? Le grincement des essieux de sa mauvaise charrette, ar Karrigel an Ankou, ce concert terrifiant de wig, de wag et de wig ha wag, et qui annonce votre mort ou celle d'un proche, il n'est pas un Breton qui ne saurait trembler à sa seule évocation. Mais de la peur de l'Ankou, les Bretons savent aussi tirer des récits à rire, à rire franc ou à rire noir, des histoires qui font tout autant sourire que frémir.

Cette soirée à rire et à trembler vous mènera au travers de toute la Bretagne, des Monts d'Arrée à la Baie des Trépassés, et du Blavet au Trieux. Avant d'écoutez faites avec moi un voeu : puissirez vous ne pas finir la raconté au fond de la gorge de la famille Dent-Hir ("longues dents") !

ECOSSE

LA GUERRE DE L'HIVER ET DU PRINTEMPS
Contes anciens des Hautes-Terres. Tout public.

La Cailleach Beara, la terrible Vieille de Beara, faisait autrefois régner un hiver sans fin sur l'Ecosse. Depuis le commencement du temps, le châle glacé de la Cailleach recouvrait de sa blancheur neigeuse plaines et sommets. Depuis le commencement du temps, la Cailleach frappait plaines et sommets de son marteau d'acier pour les couvrir de glace. Mais un jour d'Imbólc, le premier de février, le Dieu Jeune, Angus, traversa l'océan pour défier la Cailleach. En chassant le froid éternel, il libérera son aimée, Brighit, la déesse-flamme, la Reine de la Belle Saison, jusqu'alors esclave de la Cailleach. Y parviendra-t-il? Ecoutez, et vous entendrez...

FANTÔMES ET TARTANS
Contes merveilleux, mystérieux & effrayants. Tout public.

Prenez un guerrier écossais d'antan si désireux de vaincre qu'il osa s'approcher d'une funeste nymphe pour s'assurer de son succès, ajoutez un laird marié à une enchanteresse de l'au-delà, et mélangez le dans le chaudron aux histoires. Pour faire bonne mesure, ajoutez encore à ce brouet de mots le rêve étrange d'un berger, là-haut sur la lande, et puis aussi l'histoire d'une vieille au coeur de pierre qui filait la laine dans une sombre, sombre maison, à la lisière d'une noire, noire forêt, et qui - mal lui en prit ! - "voulait de la compagnie"...  Et vous aurez un cortège d'histoires de fantômes, une processions de mystères et de merveilles, qui vous emportera là-haut, tout là-haut, dans la brumeuse Ecosse.

And aie she sat, and aie she reeled,
And aie she wished for company...
Assise elle cardait, assise elle filait,
Et elle voulait de la compagnie...
("L'étrange visiteur", conte écossais traditionnel)


PAYS DE GALLES


LA HARPE ET LE SAUMON BLEU
Contes merveilleux et mythologiques médiévaux du Pays de Galles. Tout public.
« J’ai été saumon bleu dans un fleuve à l’eau claire,
J’ai été cerf et daim au sommet de montagnes,
J’ai été pieu et hache entre les mains des hommes,
J’ai été sanglier et taureau dans les bois,
Je resterai sur Terre jusqu’au Grand Jugement,
Nul ne sait si mon corps est chair ou bien poisson,
J’ai été mort jadis, mais je vis maintenant,
J’ai été Gwyon Bach, et je suis Taliesin. »

(Hanes Taliesin, "La naissance de Taliesin")

Ces contes disent le chatoyant secret de la naissance de Taliesin, le poète prodige du Pays de Galles, plus ancien que le roi Arthur ! Ils disent comment il berna un roi avare et dangereux, un roi qui défia et défit ses concurrents à la couronne suprême face à la marée montante, dans une improbable épreuve nautique. De villes englouties en courses de chevaux enchantés, de rois noirs en princes brillants, de divines enchanteresses en prophètes éloquents, ce sont toutes les merveilles de l'antique matière de Bretagne qui s'offrent à vous.



Patrick Caudal contant avec un dulcimer

Si vous avez des questions, des projets ou des requêtes particulières, n'hésitez pas à me contacter.

Vous pouvez aussi télécharger ici une liste complémentaire de spectacles.


Je serais heureux de vous aider à mettre sur pied l'animation contée celtique singulière que vous souhaitez organiser...